Impressions d'Orient
Le projet artistique de Raymond Escomel s’établit sur une rêverie et sur une transformation du réel. Son voyage en Orient passe par les lieux mythiques de la route de la Soie, de Venise à Istanbul. Sa série offre une réflexion sur le temps du voyage. La longueur du temps de pose coïncide avec une sorte de lenteur orientale. Les photographies s’insèrent dans une suite au sens musical mais chacune d’elles peut composer un tableau, une œuvre en soi. La magie du bougé, du filé, la rhétorique du flou proposent une vision cinétique d’une grande fluidité.
Sylvain Venayre, historien du voyage, est invité dans ce livre en contrepoint. Il s’intéresse ici à la pratique de la photographie en voyage et au voyage en photographies. Son texte soulève cette question à partir de l’expérience d’un voyage ensemble en Orient de Maxime Du Camp et de Gustave Flaubert en 1849. Dans les premiers temps de la photographie, la question du statut du nouveau médium comme art était posée : simple servante des arts ou art en tant que tel ? quelle application peut-on en faire dans le cadre du voyage et de l’observation ? quels sont ses rapports avec la littérature de voyage ? L’enjeu de la « recherche d’images » (Chateaubriand) pour rapporter le monde est débattu entre écrivains, peintres et artistes à cette époque : rapportées par le « regard écrit » (Lamartine) ou reproduites grâce à la photographie dans des livres illustrés ?
Pages | 64 |
Format | 16,5 x 22,5 cm |
Façonnage | Relié, cartonné |
Caractéristiques | Couverture imitation toile, 30 photographies en bichromie |
Prix | 20 € |
Parution | 01/2016 |
ISBN | 9782354281076 |
Disponibilité | En librairie |
Collection | Foto |
Thèmes | Art et littérature, Voyage |